
Sur les sentiers de la liberté
Du château de Laran (XVI
e) au belvédère de Thermes-Magnoac, des riants côteaux de la Gèse, du Gers
ou de l’Arrats à l’église fortifiée de Monléon-Magnoac (XV e ) le Magnoac
possède de nombreuses richesses. Venez sur les multiples sentiers qui le
parcourent.
A pied, à cheval, en
VTT vous partirez à la recherche de la fontaine miraculeuse de Garaison et
admirerez les curieuses maisons à colombages cernant l’église fortifiée de
Castelnau-Magnoac.
Je vous propose de
découvrir ensembles et en images, le circuit de Garaison, long de 20 km et d’une
durée d’environ 5 h
Un peu d’histoire :
Le sanctuaire de Garaison
Modeste hameau niché
au creux d’un vallon, aux abords des landes du plateau de Lannemezan, Garaison
devient à partir du XVIe siècle un lieu renommé pour ses apparitions, ses
miracles et son rayonnement spirituel. Dès 1540, la chapelle est construite. En
1604, Pierre Geoffroy fonde une communauté de Chapelins. Sous son auspice,
Garaison s’épanouit. De remarquables peintures et sculptures laissent à la
prospérité de précieux témoignages de ferveur religieuse, mais aussi d’histoire
locale. L’ouragan de la révolution fermera le sanctuaire et dispersera le
mobilier. 1836 sera l’année de la renaissance. Le père J-L. Peydessus, aidé de
trois prêtres, restaure le sanctuaire et ouvre le collège en 1841. Au début du
XXe siècle, les pères de Garaison sont expulsés, et durant la première guerre
mondiale, Garaison devient un camp de concentration. Le docteur Albert
Schweitzer (prix nobel de la paix 1952) y fut détenu. 1923 : nouvelle
résurrection : les anciens élèves de Garaison rachètent le site et le restituent
à la congrégation.
Gaussan
Essaimé dans la vallée du
Gers, Gaussan témoigne par son nom de son passé romain (le suffixe ‘’an’’ ou ‘’ac’’
étant caractéristique de l’existance d’un grand domaine romain). Au Moyen-Age,
comme la plupart de ses voisins, Gaussan avait son château et sa motte féodale.
En fait, ces chateaux n’étaient bien souvent que des maisons fortes, plus
grandes et plus décorées que la moyenne, pour attester du rang de leurs
propriétaires.
Laran
Le pigeonnier monumental,
(que vous apercevrez de loin) porte une date : 1673. Cependant, les piliers qui
supportent l’édifice ( 8+1 pilier central abritant un escalier à spirale ) sont
sans conteste plus anciens. Le château, lui, remonte au XIVe siécle.
Durant quatre siècles, il est resté propriété des familles Cazaux-Laran. Cette
famille à détenu au XVIe la charge de Sénéchal d’Aure. Localement sans
pouvoirs, mais riche d’honneurs, cette charge s’étendait aux Quatre Vallées :
Magnoac, Aure, Neste et Barousse. Confisqué à la révolution, le château à éte
vendu comme bien nationnal en 1793. Malheureusement, de nombreuses ont entrainé
sa dégradation quasi complète. Le promeneur apercevra cependant la voute des
anciennes écuries, ainsi que le porche fortifié, vestige du pont-levis.
Le canal
Ce canal est principalement
connu sous le nom de ‘’canal de Montlaur-Bernet’’. Dernier né du réseau, il part
de Lannemezan pour rejoindre Ornézan ( Gers ), 63 km plus loin. Une série de
siphons corrige les accidents du terrain. Petits ou grands, ils sont basés sur
le principe des ‘’ vases communiquants ‘’. La pente du canal, si faible qu’elle
soit, conditionne à elle seule la réussite du système.
Monlong
Installé au pied du plateau
de Lannemezan, à la naissance de la plaine du Gers, Monlong tire son nom des
collines qui l’entourent. ( Monts-Longus : la longue côte ). L’église, de style
renaissance, est dédiée à St Jean-Baptiste. Un chrisme surplombe la porte
latérale
Le Manoir de Garaison
A quelques pas du
sanctuaire Marial, se dresse le Manoir de Garaison, deumeure historique privée
édifiée sous Henri IV. A partir du XVIIe siécle ( influence
certaine du sanctuaire Marial ) les Etats des quatres vallées se tinrent
régulièrement à Garaison.
Description du parcours avec des photos